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PRESSE

ALESSANDRO DELJAVAN / PIANISTE

Alessandro Deljavan, rare en France, a donné les époustouflantes Variations Goldberg aux Récollets (Paris 11e) dans le cadre des concerts Les Pianissimes.
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Il s’assied sur un tabouret bas qu’il amène expressément d’Italie, si bas que ses coudes se trouvent sous le clavier. Ses mains sont couvertes de gants noirs coupés à la racine des doigts. Un souffle, et il se met à jouer. Dès les premières notes, nous sommes saisis par sa musicalité originale, qui ne transgresse pourtant rien. Il a bien son identité musicale qui ne nécessite absolument aucune extravagance recherchée. Il a une manière de bouger les doigts, les mains, et surtout, de libérer la force, que lui seul pourrait maîtriser, y compris sa posture particulière à cause de son siège. Il semble accumuler une énergie sur le « dos » des doigts pour ensuite la faire descendre sur chaque touche, si bien qu’à le regarder, c’est comme si la force se déplaçait horizontalement, en parallèle au clavier. Mais cela ne bute jamais musicalement, il n’y a aucune maladresse dans le déroulé de l’œuvre.
L’interprétation qu’il nous offre est un véritable plaisir. Les variations lentes sont dominées par de très beaux chants, tandis que celles rapides ont un tempo qui coule de source, agréable à écouter, car cette sorte de course frénétique dans les détails techniques, dans lequel on tombe si facilement, est absente.
Il joue avec toutes les reprises, et à chacune de ses reprises, une surprise attend. Par des ornements inattendus, par l’accentuation de certaines phrases, par l’insistance de voix inférieure ou médium… Il joue du piano — et non du clavecin — d’un clavier unique et… horizontal, mais il fait de cette horizontalité une véritable polyphonie, plein de relief à mille couleurs. Il sait utiliser la pédale una corda avec une efficacité redoutable, pour changer de sonorité bien sûr, mais encore, pour modifier la texture sonore. Sa sonorité, limpide, est puissante et affirmative ici, délicate et caressante là, merveilleusement contrôlée selon les notes, et ce, dans la perspective de l’ensemble de la progression musicale. Cela prouve son sens de construction et sa capacité de tenir la tension de bout en bout, sans jamais lâcher l’auditeur un seul moment.
C’est un piano haut de gamme, par un musicien authentique.

Variations Goldberg, Paris, Les Récollets, lundi 18 décembre 2017
Victoria Okada

Dès les premières notes, Alessandro Deljavan nous attrape, nous captive et sait nous surprendre. On rejoint Schubert dans l’appartement de la famille Schober. La légèreté du scherzo D 593, tout en légers sautillements et en notes piquées, le pianiste les polit, les lustre jusqu’à l’excellence ; s’il joue avec des mitaines noires (sa marque de fabrique), il interprète surtout avec des gants de velours tant son Schubert est feutré, feutré mais pas diminué ou assourdi ; au contraire il est franc, les trilles sont claires et la frappe nette. A l’opposé des jeunes pianistes entendus récemment qui semblent s’oublier dans la virtuosité, ce pianiste italien articule, le sentiment passe avant l’exploit et c’est bien Schubert qu’on jubile d’entendre. Concert Scala Paris 2019- Jean-François Robin, VieilleCarne

Festival Chopin Paris 2017
(...)« Dès les Trois Nouvelles Etudes placées en tête de programme les choses sont clairement posées mais, pour celui qui n’a pas encore fait l’expérience d’un récital par cet artiste – ce qui est notre cas –, ces trois pièces peuvent sembler excessivement sollicitées tant il en sonde le détail – les choses prendront leur sens a posteriori. Une manière d’indiquer à l’auditeur que le chemin suivi ne sera pas celui habituellement emprunté ...
Etudes op. 10 et 25 : avec le déploiement de l’Etude en ut majeur, impressionnante de maîtrise et de clarté, commence un grand voyage, et quel - mazette ! Deljavan est doté de moyens techniques hors du commun et n’hésite pas tout au long des deux cycles à exalter le coup de génie de Chopin dans ce qui fait figure d’acte de naissance de la virtuosité pianistique moderne, mais jamais on ne saurait lui reprocher de céder à la performance sportive, ni à l’ivresse de tempi tgvesques. Il préfère mettre son fantastique outil au service d’une conception incroyablement fouillée, appuyée sur une main gauche d’une présence et d’une expressivité bluffantes. Pas une interprétation « classique » de Chopin – vraiment pas ! – certes, mais le foisonnement polyphonique de la proposition se souvient pourtant de l’amour du Polonais pour la musique de Bach. Bach, auteur qui occupe d’ailleurs une place de choix dans l’immense répertoire du pianiste. »
Alain COCHARD, Concertclassic.com

« Il y aurait beaucoup à dire sur la maîtrise, sur le poli ahurissants de l’exécution de Deljavan, qui ne triche pas, n’escamote rien en dehors de basses doublées ou de menus décalages : traits ailés, tierces d’une égalité inimaginable (op. 25 n° 6 !), octaves précises, arpèges innés, stupéfiante indépendance des mains (op. 10 n° 5, 7, 8).
Mais pour le musicien, l’expressivité prime la virtuosité. Si les Etudes op. 10 et op. 25 (1829-1832, 1832-1836) ne forment pas un cycle à proprement parler, d’un point de vue narratif ou thématique par exemple, Deljavan parvient à les unir d’un trait en y ménageant d’intelligentes respirations, parfois au sein des Etudes elles-mêmes. Riche et polyphonique (op. 10 n° 11, op. 25 n° 1), sensible et direct (agogique), Deljavan envisage ces joyaux avec un sens des sections, des plans, des voix exprimées et sous-entendues, une subtilité de d’éclairage, de pédalisation, de couleurs et d’oreille (op. 25 n° 2) qui en transfigurent souvent la vision. Il n’est pas donné à beaucoup de pouvoir réinventer sans les trahir des pages rabâchées mille fois dans les conservatoires. »
Frédéric GAUSSIN, La Lettre du Musicien.

« Le résultat technique et artistique impressionnant que le pianiste italien Alessandro Deljavan nous offre dans ce coffret, permet à cette réalisation d’être sans aucun doute une référence discographique dans la musique de Hahn. Il contribue loyalement à replacer le compositeur à sa juste valeur. » (à propos du CD intégrale Reynaldo Hahn/ AEVEA :Naxos of Canada)

“Deljavan’s performance was revelatory in every respect.”

“Everyone in the hall knew that they were hearing something special—something wonderful—from the very first notes. At the end, the spontaneous eruption of cheers was so different from the perfunctory ovation that any decent performance is awarded, that being a part of the thrilled crowd was a unique experience in itself.”

“My fellow critics, who usually are making notes rather than applauding at the end of a performance, joined the example of the orchestra and applauded energetically. It was a moment to be savored and long remembered.”

“Like a musical hypnotist, he opened the door to our own private space where we store bittersweet remembrances yet somehow, being in that very private world not withstanding, we felt like we were also part of a collective for 15 minutes or so, but could have been hours.”

“The buzz in the lobby at intermission confirmed our common experience, our amazement and our gratitude to our lucky stars that we attended the concert.”

— Gregory Sullivan Isaacs, Theater Jones

“Italian pianist Alessandro Deljavan made the Rachmaninoff Second Piano Concerto an edge-of-seat experience.”

“Again and again, delicacies of voicing caressed the ear. Virtuosity, where called for, was thrilling.”

“Music director Miguel Harth-Bedoya and his charges did an impressive job of coordinating and balancing—and matching Deljavan’s almost extravagant expressivity”.

“For once, there was no automatic standing ovation but a genuine, and well deserved, explosion of applause and bravos. For an encore, Deljavan played Chopin’s B minor Etude with jaw dropping virtuosity and heart-stopping eloquence.”

— Scott Cantrell, Dallas Morning News

“Alessandro is a complete artist with a technique “extraordinaire”, a marvelous and creative musicality and warm and communicative personality. He is truly a sensational pianist !”

— William Grant Naboré
Director, Piano Academy at Lake Como

“There was an audible rise in the decibel level of the applause and approving crowd yells the moment Alessandro Deljavan walked on the stage…”

— Star-Telegram

The Star-Telegram coined explosion in shouts and stomps after his performances by audience, Deljamania

“Among fans of this year’s only returning competitor, a mini “Delja-mania” was sweeping through Bass Hall and across social media.”

“Audience members praised his artistry and the emotional connection they felt when he played. Some were seen weeping during his performances, and so many gathered at the stage door for autographs and photos after his recitals that they willingly missed the performer after him.”

Messages from fans online, twitter & Facebook :

“Deljavan, I think is the greatest living pianist … is another world !”

“To all music & piano lovers : I don’t want to exaggerate, but in the 40 years (or so) I’m listening to piano music & attending piano concerts, never has a pianist touched me more deeply than Alessandro Deljavan…”

“Mr. Deljavan, your artistry was so moving to me”

“Thank you, thank you, thank you again for all the emotion you gave me.”

“When I heard Alessandro Deljavan render the Schumann Fantasie, it felt as though he was the composer playing it. The pure fire, in the moment excitement, incredible virtuosity, left me breathless. It reminded me of hearing Gilels in Carnegie Hall when I was a kid. I nearly fell over the balcony in my unconstrained, impassioned embrace of such awe-inspiring artistry.”

Mozart Piano Concerto No. 22 in E-Flat Major, K. 482 : III. Allegro - Alessandro Deljavan from Fresh Digital Produce on Vimeo.

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Isabelle Raché Chappellier
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